Ils s’appellent Scania, Colette, Trollus ou Hip Hop et ils ont tous crevé l’écran. Sauf que leur pelage est à poils ou à plumes ! Chien, vache, loups, renard, sanglier ou poule rousse, autant d’animaux que Muriel Bec entraine depuis 40 ans pour des films, des publicités ou des clips. Un métier passion qu’elle raconte dans "Animal(e) " publié aux éditions Kero

Comment désamorcer la mauvaise foi et réchauffer les cœurs endurcis ? Une fois encore, Jésus va user de son talent de conteur pour affronter les religieux qui tentent de le piéger. Dans l’Évangile de ce dimanche, il affirme à ses détracteurs qu’une femme de mauvaise vie qui croit sur parole est plus avancée dans le Royaume que ceux qui détiennent les clés du temple. Une parole vraie pour tenter de révéler en l’homme tout ce qui sonne creux, pour dénoncer les faux engagements et les pratiques religieuses hypocrites. Explications de Jean-François Noël, prêtre et psychanalyste.

Que serait le cinéma sans la musique ? Ludovic Bource est bien placé pour en parler. Lui, le compositeur attitré entre autre de deux OSS 117 et césarisé oscarisé pour « The artist » avec Jean Dujardin vient de signer la bande originale du « Petit Nicolas » qui sort ce mercredi en salles. Une belle occasion de découvrir les coulisses d'un métier de très bonne composition !

Depuis l'Antiquité, la ville de Lyon est un pôle incontournable dans les domaines économique, politique, culturel, religieux ou social. Mais, comme le Rhône qui la traverse, son histoire n'est pas un long fleuve tranquille. Elle est faite de déclin et d'essor, de périodes paisibles et de révolutions. Elle a accueillit des rois, des princes, des papes et de riches marchands mais garde une forme de jalousie, voire de complexe vis-à-vis de Paris qui l'a supplantée comme capitale nationale. On la dit froide et fermée, pourtant, au sens propre comme au sens figuré, Lyon est une confluence, un nœud de communication entre le Nord et le Sud. Son histoire, Jean Étèvenaux la retrace dans "Les grandes heures de Lyon" (éd. Perrin, 2019). Il est l'invité de Véronique Alzieu.

Si elle est née à Alençon, c’est à Lisieux que sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus a vécu la plus grande partie de sa vie. Cette petite ville du Calvados est devenue un lieu de pèlerinage qui voit défiler chaque année près de 800.000 fidèles. En 1925, Thérèse Martin est canonisée. Sa foi prend ses racines dans son enfance puis au Carmel, mais rayonne aujourd’hui dans le monde entier.

Dans l’imaginaire collectif, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus vient de Lisieux. Peu savent que jusqu’à ses quatre ans, c’est à Alençon, dans l’Orne, qu’elle grandit. Sa maison se visite : elle est le témoin des premières années de vie de celle qui deviendra l’une des plus grandes saintes de l’époque moderne.

Il y a des villes aussi anciennes, voire plus, que Jérusalem. Pourquoi celle-ci suscite-t-elle autant de fascination, de crispations et de tensions ? Ville sainte pour les trois monothéismes, Jérusalem est à elle-même un symbole, et il est impossible de démêler le religieux du politique à son sujet. Retracer son histoire, pour tout spécialiste, c'est un projet ambitieux. Il l'est encore plus quand il s'agit de la rendre accessible. Il a fallu plusieurs années à l'historien Vincent Lemire pour écrire avec Christophe Gaultier la bande dessinée "Histoire de Jérusalem" (éd. Les Arènes BD, 2022). Directeur du Centre de recherche français à Jérusalem, et auteur du remarqué "Jérusalem - Histoire d'une ville-monde, des origines à nos jours" (éd. Flammarion, 2016), il