En poursuivant votre navigation sur ce site, vous devez accepter l’utilisation et l'écriture de Cookies sur votre appareil connecté. Ces Cookies (petits fichiers texte) permettent de suivre votre navigation, actualiser votre panier, vous reconnaitre lors de votre prochaine visite et sécuriser votre connexion. Pour en savoir plus et paramétrer les traceurs: https://www.cnil.fr/fr/cookies-traceurs-que-dit-la-loi

.

.

Jésus est né à Bethléem, petite bourgade signifiant "la maison du pain", dans une mangeoire, nous dit l'évangéliste Luc. Ne nous étonnons donc pas de l'entendre nous inviter à le manger, dans l'évangile de ce dimanche ! Jean nous fait entendre les paroles que Jésus prononce à la synagogue de Capharnaüm devant un public déconcerté. Offrir sa chair et son sang à consommer a de quoi surprendre, scandaliser. Et pourtant, à entendre Jésus, il en va de la vie même de l'homme, de cette vie en abondance que Dieu promet à chacun d'entre nous. Commentaires de Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne.

Disponible

Les rencontres superficielles sont le symptôme d'une société consumériste où tout va très vite. "On glisse, on ne laisse plus l'autre nous rejoindre comme on ne cherche plus à rejoindre l'autre dans ce qu'il a aussi de secret, de caché, de profond..." Or, la rencontre, c'est plus qu'un thème majeur des Évangiles : c'est "un axe" tout au long de ces récits. Auteur de "L'Évangile de la rencontre - Jésus et la Samaritaine" (éd. Artège, 2018), l'écrivain et poète Philippe Mac Leod nous aide à retrouver, à la faveur des Évangiles, le sens et la saveur des rencontres authentiques.

Disponible
Disponible

Si l'on me démontrait avec certitude que Jésus a vraiment existé, si je possédais les preuves de sa résurrection, alors je pourrais davantage croire à cette histoire incroyable que racontent les évangiles... Il n'est pas rare d'entendre ce type d'arguments chez ceux et celles qui parlent du christianisme. Les chrétiens eux-mêmes peuvent se dire que cela aurait été nettement plus facile pour eux s'ils avaient physiquement côtoyé Jésus, que les disciples avaient bien de la chance aux premières loges au matin de Pâques. Et si cette question était dans la tête des tout premiers acteurs de l'époque ? C'est en tout cas ce qui ressort de l'évangile de ce dimanche. Explications de James Woody, pasteur de l'Église protestante unie de France à Montpelllier.

Disponible

Un homme qui marche, des paroles de feu qui éclairent d'un jour nouveau la tragédie d'une disparition, les gestes ordinaires d'un repas partagé... L'Évangile de ce dimanche nous invite à ouvrir tous nos sens pour accueillir la haute présence qui affleure au cœur de la réalité la plus simple. Jésus ressuscité se manifeste aux siens sans grandiloquence ni effet spectaculaire : rien de tout cela sur le chemin entre Jérusalem et Emmaüs ! L'évangéliste Luc raconte des retrouvailles qui prennent la forme d'un discret compagnonnage. Explications de la bibliste Anne Soupa.

Disponible

Avoir des états d'âme, la mort dans l'âme, trouver l'âme sœur... Cela fait des siècles que les être humains se posent la question de l'âme. Pour les chrétiens, avoir une âme c'est avoir une relation avec Dieu. Mais où se trouve l'âme dans notre corps ? Y a-t-il un lien entre l'âme, immatérielle, et notre corps ? 

Disponible

"Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer..." Jésus connaissait ce fameux Psaumes. C'est peut-être ce passage hérité de ses pères qui l'a inspiré pour trouver l'image qui dit au plus juste le sens de son existence, celle du Bon Pasteur. Guider sans s'imposer, accompagner sans dominer, abreuver et prendre soin... Telle est la mission de Jésus venu en ce monde pour donner sa vie en abondance. Ce dimanche l'évangéliste Jean nous propose cette allégorie du bon berger. Commentaires de Mgr Michel Dubost. 

Disponible

La solitude est souvent mal-vue, on l'associe au mal-être, à une vie triste. Pourtant les moments où l'on est seul sont nécessaires. Ils nous permettent de nous recentrer sur nous-mêmes, de faire une pause et de donner plus de place à la contemplation, et surtout à la liberté. C'est ce que défend Jacqueline Kelen dans son ouvrage "L'esprit de solitude" (éd. Albin Michel, 2005).

Disponible

Les récits de la Passion reviennent chaque année dans le calendrier liturgique chrétien. Du Jeudi saint au dimanche de Pâques, nous écoutons des textes qui narrent les derniers jours de la vie du Christ. Ces textes pascals sont au cœur de ce que l'on appelle le kérygme, c'est-à-dire le noyau de la première prédication des apôtres : à savoir que Jésus est fils de Dieu et sauveur du monde. Une fois que l'on a dit cela, reste à comprendre ce que fut l'expérience concrète d'un Jésus qui souffre, qui meurt et qui donne sa vie au monde. Pour parler de la Passion et de la résurrection, Béatrice Soltner reçoit non pas un théologien mais un philosophe : Emmanuel Falque, auteur de "Triduum philosophique" (éd. Cerf, 2015).

Disponible

"N'ayez pas peur !" L'Évangile de ce dimanche est scandé par des paroles d'encouragement de la part de Jésus, qui s'adresse à celles et ceux qui désirent mettre leurs pas dans les siens. Oser marcher à sa suite, c'est prendre le risque de la liberté - liberté de parole, de conscience et d'action. Et tracer cette route-là, c'est inévitablement s'exposer au refus et à l'adversité. La bonne nouvelle, c'est qu'au cœur de la possible persécution, Jésus promet une présence, celle de son père qui veille sur chacun. Commentaires du Père Sébastien Antoni, prêtre de la congrégation des Augustins de l'Assomption.

Disponible
Les repas pris à plusieurs sont précieux, précieux mais aussi fragiles : sources de communion mais aussi de chamaillerie, de discussions intimes ou de rires légers... Dans la Bible, de nombreux récits racontent ces instants de partage, de convivialité. Et si les repas étaient des moments spirituels ? C'est le point de vue de Jean-Michel Lecerf, diacre, médecin, chef du service Nutrition de l'Institut Pasteur de Lille. Il est l'auteur de "La joie de manger" (éd. Cerf).
Disponible

Dans notre société déchristianisée, l'Évangile est devenu une valeur ou un récit, des histoires que l'on croit connaître. Pour le dominicain Dominique Collin, on oublie que c'est un texte qui agit en nous, toujours inouï, qui nous à chaque fois fait quelque chose. "C'est une annonce à effet de joie", nous dit l'auteur de "L'Évangile inouï" (éd. Salvator, 2019).

Disponible
Dieu a envoyé son Fils pour sauver le monde et non pour le juger. Grâce à Jésus, dans l'Esprit Saint, nous devenons frères d'un même Père qui fait de nous des êtres pleinement vivants...
Disponible
Ce dimanche dans l'évangile Jésus fait l'éloge des tous petits, ceux qui n'ont pas toujours la parole mais qui sont les privilégiés du Père...
Disponible
Dans cet évangile, Matthieu présente les 12 apôtres et nous dit comment et pourquoi Jésus les envoie en mission.
Disponible

Dietrich Bonhoeffer (1906-1945) est l’un des plus grands théologiens du XXè siècle. Pasteur luthérien, ce résistant fut exécuté le 9 avril 1945 à l’âge de 39 ans dans un camp de concentration nazi, après une longue période d’emprisonnement. Penseur reconnu, il fut aussi un homme d'engagement. Jusqu’au bout, par fidélité et conviction, il s'est fait le témoin d'un amour qui le précédait, comme le montre Henry Mottu, auteur de la biographie "Dietrich Bonhoeffer" (éd. Cerf, 2002).

Disponible

L’humilité ne consiste ni à s’anéantir, ni à s’humilier. Si l'on écoute le Christ, l'humilité est la seule façon de s'élever et de trouver sa dignité. À la suite du Ressuscité, les moines des premiers siècles l'ont expérimentée et leurs écrits restent d'une étonnante modernité. Le Père Emmanuel Faure publie "Symphonie de l'humilité - Les secrets de la vie spirituelle avec les moines des premiers siècles" (éd. Nouvelle Cité, 2019).

Disponible

Jésus qui marche sur une mer en furie, l'audace de Pierre qui le rejoint sur les eaux, la barque des disciples balayée par le vent. L'image a de quoi impressionner ! Cette scène haute en couleur a en effet inspiré nombre de peintres. L'Évangile de ce dimanche nous raconte l'un des épisodes les plus fameux de la vie de Jésus. Un passage qui peut aussi nous surprendre : alors que Jésus refuse de transformer les pierres en pain, on pourra s'étonner devant ce type de miracles où il brave les éléments, défiant ainsi les lois de la nature avec une toute-puissance qu'il refusera pourtant d'exercer lors de sa Passion. Pour en parler, Béatrice Soltner reçoit le Père François Lestang, bibliste.

Disponible

"Ô Dieu envoie-nous des fous qui s'engagent à fond, qui oublient, qui aiment autrement qu'en paroles, qui se donnent pour de vrai et jusqu'au about. Il nous faut des fous, des déraisonnables, des passionnés, capables de sauter dans l'insécurité, l'inconnu toujours plus béant de la pauvreté. Il nous fait des fous du présent épris de vie simple..."

Cette prière du Père Louis-Joseph Lebret (1897-1966) résume assez bien le propos du Père Raphaël Buyse. Dieu nous appelle à quelque chose de fou car la vie est déroutante et qu'elle nous chahute sans cesse, quand bien même on recherche la stabilité. Prêtre du diocèse de Lille et membre de la Fraternité diocésaine des parvis, Raphaël Buyse est l'auteur du livre "Il n'y a que les fous pour être sag

Disponible
Maurice Zundel est l'un des grands théologiens du 20eme siecle. Il fait tout un travail de "depoussiérage" sur un certain nombre de grandes questions liées au christianisme. Son oeuvre pourra rejoindre les chercheurs de sens de ce monde. Beatrice Soltner lui consacre une serie cette semaine et recoit l'antropologue Michel Fromaget
Disponible

"Je vous dois d'être ce que je suis. Je vous dois d'avoir découvert l'Algérie qui était pourtant mon pays, mais où j'ai vécu en étranger toute ma jeunesse." Ces mots sont ceux de Mgr Pierre Claverie adressés à ses frères et amis algériens lors de son ordination épiscopale le 2 octobre 1981. Près de 15 ans plus tard, l'évêque d'Oran était assassiné avec son chauffeur Mohamed Bouchikhi, le 1er août 1996. Aujourd'hui sa vie, sa foi et son engagement nous sont proposés en modèles, à travers sa béatification le 8 décembre 2018. Le dominicain Jean-Jacques Pérennès, qui a bien connu Mgr Claverie, est l'auteur de "Pierre Claverie - Un Algérien par alliance" (éd. Cerf, 2000) aujourd'hui réédité. Il dresse le portrait d'un homme "qui aimait la vie

Disponible

À première vue, la croix du Christ est liée à la souffrance, au rejet et à la mort. Certes, pour l'évangéliste Jean, elle est avant tout signe de gloire et de résurrection. Mais ce bois de nos crucifix évoque pour nous le pire des supplices. Dans l'Évangile de ce dimanche, nous sommes invités à porter notre propre croix si nous désirons suivre Jésus et en être digne. La vie chrétienne serait-elle donc un long chemin de douleur, où nous devrions souffrir à notre tour ? Devons-nous revivre le Golgotha dans nos propres existences ? Réponses de Patrick Laudet, diacre permanent du diocèse de Lyon.

Disponible
Juillet, le temps des moissons ! Dans les évangiles il est souvent question du travail de la terre...c'est le cas ce dimanche avec une parabole sur les semailles.
Disponible

Rien de plus désagréable qu'une litanie de cris qui vous poursuit comme les guêpes d'un essaim qui vous tourne autour ! Alors qu'ils veulent avoir la paix, les disciples ne peuvent plus supporter les jérémiades d'une femme, une Cananéenne, et demandent à Jésus de chasser l'intruse. Ainsi démarre la scène d'Évangile que Matthieu nous donne à contempler ce dimanche. Un épisode crucial dans la vie de Jésus, qui lui fera comprendre, à travers la supplique d'une étrangère, la soif de toutes les nations et l'amplitude de sa mission. Commentaires de la bibliste Régine Maire.

Disponible
L'amour n'est elle pas la voie royale pour vivre pleinement nos existences ? L'évangéliste Jean nous aide à ouvrir la porte de notre cœur pour vivre une transformation intime et collective.
Disponible

"Le péché en nous n'intéresse pas Dieu : ce qui l'intéresse, c'est nous." Anne Lécu est religieuse dominicaine, médecin en milieu pénitentiaire. Dans son ouvrage "Tu as couvert ma honte" (éd. Cerf, 2019), elle explore notamment la métaphore de l'habit qui revient très souvent dans la Bible. Le vêtement que l'on porte pour cacher sa honte, la tunique avec laquelle Dieu recouvre l'homme de sa miséricorde... Autant d'images qui, d'Adam et Ève au Christ, jalonnent l'Ancien et le Nouveau Testament.

Disponible

Longtemps le corps a été mis de côté dans la tradition chrétienne occidentale. Pour Annick Chéreau, "le corps n'était pas vu comme une aide, un chemin qui permette d'unifier la personne dans sa relation à Dieu. Or, on ne prie pas Dieu qu'avec sa tête..." Elle a publié avec Pierre Milcent "Le corps, un chemin de prière" (éd. Tallandier, 2017). L'enjeu de la réflexion qu'elle propose, c'est avant tout de sortir de la relation binaire corps / esprit, l'un détaché de l'autre.

Disponible

Un trésor caché dans un champ, une perle fine recherchée avec passion, un filet qui ramène sur la plage quantité de poissons... Dans l'Évangile de ce dimanche, Jésus continue de broder ses petites histoires dont il a le secret pour parler du royaume des Cieux. Il utilise une fois encore des images de la vie ordinaire pour évoquer une qualité d'humanité qui rend la vie joyeuse dès maintenant. Encore faut-il entendre vraiment ses paraboles qui devraient toujours déplacer et vivifier ceux qui les écoutent... Commentaires du Père Michel Quesnel, prêtre oratorien, théologien.

Disponible
Le scout est un "éclaireur". Il campe sans s'installer, est au service des autres dans la joie et la confiance. Rien d'étonnant que le Christ soit la référence du scout et de la guide.
Disponible
Ce jeudi (30 mai), les chrétiens célèbrent la fête de l'Ascension de Jésus au Ciel ! Invité d'Elise Chardonnet, le père Benoît Pouzin nous aide à comprendre que le Ciel n'est peut-être pas dans les hautes sphères, mais dans le plus intime de nous-même...Jésus, en quittant le monde terrestre, offre ainsi sa vie à chacun, il se fait présent au plus intime de l'humanité et de son Eglise.
Disponible
Ce texte relate une scène étonnante au cours de laquelle Jésus est transfiguré devant trois de ses discipkes. Une façon pour lui de leur annoncer sa mort et sa Résurrection
Disponible

Il est des passages fondateurs dans l'Évangile, et l'épisode raconté par Matthieu ce dimanche fait partie des moments-clés de la vie d'un disciple. Alors que Jésus se trouve en territoire étranger, il se met à sonder son entourage au sujet de ce que les foules disent de lui. La rumeur et les on-dit ne l'intéressent guère : ce qu'il désire, c'est donner la possibilité à ceux qui le suivent de près de s'interroger personnellement et de se positionner. "Pour toi qui suis-je ?" Cette question à laquelle Pierre va répondre est adressée à chacun d'entre nous. Elle signe la délicatesse de Jésus, qui n'impose pas sa messianité mais qui interroge nos propres attentes. Explications de Jean-Marie Ploux, prêtre de la Mission de France et auteur de "L'Év

Disponible
L'Église catholique est à la croisée des chemins. Celle qui fut pendant des siècles la référence religieuse et morale, l’institution clé autour de laquelle le monde s’ordonnait, n’en finit pas de perdre de son influence. Baisse du nombre de prêtres, désaccords entre traditionnalistes et réformistes, crise des abus sexuels : la barque est secouée de toutes parts. Comment faire le lien entre l’Évangile et cette Église en crise ? Existe-t-il une manière de construire une Église qui témoigne au plus près de ce que Jésus a annoncé ? Pour Mgr Claude Rault, l'Église doit rester humble et se mettre au service du monde afin de témoigner d'un Dieu aimant et miséricordieux.
Disponible
Les gestes de Jésus nous donnent une idée de l'humanité à laquelle nous sommes appelés. Une humanité saine et sainte, libérée de ses peurs, capable de voir et d'entendre. Avec "Guérir - Dix gestes de Jésus qui sauvent" (éd. Salvator, 2017), Frère MichaelDavide propose un exercice de lectio divina à partir des dix gestes de guérison du Christ, dans l'Évangile de Matthieu. Le moine bénédictin nous invite à entamer une démarche intérieure vers notre part d'humanité restée intacte.
Disponible
Quand on parle de la sainteté, on pense à des géants de la foi comme saint François d'Assise, sainte Thérèse de Lisieux ou sainte Édith Stein. Des figures qui impressionnent et qui semblent bien éloignées de notre quotidien ! Qu'est-ce que la sainteté ? Comment dépasser l'aspect sévère voire rébarbatif que peut avoir cette notion ? Éléments de réponse avec le Père Guy Lepoutre, jésuite.
Disponible
"La vie est à la fois un grand risque qui entraîne dans de grandes souffrances mais c'est aussi une magnifique aventure." De ce mot, "aventure", on redécouvre avec Xavier Morales toute la densité spirituelle. Le théologien vient de publier "Dieu est aventure" (éd. Salvator, 2017). Où il explique combien l'imprévisible est au cœur de la vie spirituelle. Croire qu'il n'est pas de destin tout tracé, c'est fondamental: il en va de "notre manière de percevoir notre existence et de prendre des décisions". Car comme Dieu, l'aventure nous surprend, nous fait changer notre vie, nous oblige à assumer le risque et découvrir de nouveaux horizons.
Disponible

Qui n’a pas connu la morsure de la jalousie, cette brûlure qui peut survenir dès l’enfance ? La Bible la fait intervenir dès la création du monde, avec le meurtre d'Abel par Caïn. Pour Marie-Reine Mezzarobba, bibliste et théologienne, la Bible nous aide à reconnaître les symptômes de la jalousie. Elle est l'auteure de "Ce que dit la Bible sur la jalousie" (éd. Nouvelle cité).

Disponible
Dans la religion chrétienne, l'idée de vulnérabilité n'est pas contradictoire avec l'image de Dieu. La vulnérabilité, Mgr Emmanuel Gobilliard en a fait l'expérience, lorsqu'il a accompagné des personnes malades ou quand lui-même a été hospitalisé. Il commente cette célèbre phrase de saint Paul, "C'est quand je suis faible que je suis fort" (2 Co 12, 10).
Disponible
Les fruits que nous offre Dieu sont illimités ! Encore faut il consentir à les recevoir et non pas les arracher par peur de manquer. Ainsi en est-il dans le royaume proposé par Jésus...
(Mt 21, 33-43)
Disponible

Il est commun d'entendre dire que les religions sont misogynes et que les hommes s'assurent les meilleurs places que se soit à l'église, à la synagogue ou à la mosquée. Les chrétiens ne sont pas épargnés par les critiques même si l’on a vu ces 50 dernières années des femmes devenir pasteur dans le protestantisme et même quelques unes d’entre elles accéder au sacerdoce ou à l’épiscopat dans l'Église anglicane. Pourtant, quand on revient aux sources scripturaires du christianisme, les femmes ont la part belle. Elles suivent Jésus depuis le début de sa vie publique jusqu'à sa Résurrection et l'homme de Nazareth leur donne une vraie place, ce qui constituait à l’époque une petite révolution. Dans son livre "Jésus, l'homme qui préférait les femmes"

Disponible

Qui suis-je pour aller voir un membre de ma communauté chrétienne et lui dire qu’il a fauté ? Ne serait-il pas plus facile, et surtout plus prudent, de ne pas me mêler de ce qui ne me regarde pas ? D'ailleurs, Jésus parle bien de cette "poutre" qui m'empêche d'y voir clair (dans l'évangile de Matthieu, chapitre 7). Alors de quel droit irais-je vers mon frère avec la prétention de l'aider à rentrer dans le droit chemin ? L'évangile de ce dimanche vient nous interroger au sujet de ce que les catholiques appellent "la correction fraternelle". C'est l'évangéliste Matthieu qui fait parler Jésus sur le sujet, lui qui rédige ce texte en s'adressant aux premières communautés chrétiennes. Explications du pasteur James Woody.

 

Disponible

Porter sa croix pour suivre Jésus, perdre sa vie pour la garder... À première vue, l'Évangile de ce dimanche n'affiche pas un programme des plus réjouissants ! Jésus est en route pour Jérusalem, où l'attend l'hostilité des puissants. Chemin faisant, il prévient ses disciples que les jours à venir seront difficiles. Comment comprendre où veut en venir cet homme ? se demandent ceux qui l'accompagnent. Le Christ peut-il souffrir et mourir à Jérusalem ? Cette question est au cœur du récit de l'évangéliste Matthieu. Explications de la théologienne Patiaré Bergeret.

Disponible

"Travailler plus pour gagner plus." On connaît le fameux slogan et la logique économique qui veut que plus le temps de travail est long, meilleur sera le salaire. L’évangile de ce dimanche vient balayer ces calculs et remettre en cause le droit du travail. Normal, c’est une parabole ! Et comme à chaque fois que Jésus utilise ces petites histoires allégoriques, il vient interroger nos façons de voir le monde, de penser ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, et bousculer nos certitudes... Cette fois-ci, il compare le royaume de Dieu à un vigneron qui distribue le même salaire à tous ses ouvriers, qu’ils aient travaillé une journée ou une heure. Explications de la bibliste Marie-Reine Mezzarobba.

Disponible
Que faisons nous de l'invitation que Dieu nous adresse ? Pourquoi ne prenons nous pas le temps de rentrer dans la danse de la vie ? La parabole des invités au festin veut nous réveiller !
Disponible
"Dieu est plus intime que l'intime de moi-même", disait saint Augustin. Pourtant dans la Bible, Dieu apparaît comme le Tout Autre, celui que l'on a même du mal à nommer. En décembre 2015, les Presses de Taizé ont réédité l'ouvrage que Frère Émile avait publié en 1986, "Nul n'est plus proche que l'Autre - Regards sur le Dieu de l'Évangile". En 30 ans, son auteur dit avoir "beaucoup appris". Et notamment ceci : la façon de concevoir "que Dieu est autre est au cœur de la foi mais aussi au cœur de l'athéisme". Autrement dit, dans une culture occidentale fondée sur l'autonomie et le plaisir de développer ses facultés, voir Dieu comme un individu face à nous pousse au rejet de Dieu.
Disponible
A l'heure du complotisme et de la diabolisation de l'autre, Jésus nous invite à sortir d'une vision binaire du monde. Sa liberté de penser et de parler nous arrache au manichéisme ambiant...
(Mt 22, 15-21)
Disponible
La question de la place de l'autre est fondamentale car qu'est-ce qu'un sujet parlant, qu'est-ce qu'un pays sans l'apport de différences qui viennent l'enrichir ? La Bible ne cesse de répéter qu'il n'y a pas de vie vivante sans altérité. Il y a de l'autre en moi, dans le visage de mon proche mais aussi en Dieu. N'ayons pas peur de l'autre, c'est une chance ! Pour en parler, Béatrice Soltner reçoit le Père Daniel Duigou, prêtre, psychanalyste.



Émission diffusée en 2016
Disponible