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Avec : Pierre Servent, journaliste pour TF1 et LCI, officier de réserve, ancien conseiller ministériel et porte-parole de la Défense, auteur du livre "Les sept vies d'Adrien Conus" (éd. Perrin, 2022) ; Maxime T
Jean-Noël Fabiani est chef de service à l'hôpital Georges Pompidou à Paris où il dirige le département de chirurgie cardio-vasculaire. Au micro de Frédéric Mounier il nous raconte avec passion 30 histoires insolites de la médecine. Saviez-vous que la chirurgie était née grâce à un barbier ? Que ce n'est que depuis 1850 que les chirurgiens doivent se laver les mains avant d'opérer ? On encore l'histoire d'Hippocrate ?
La philosophie a longtemps mis de côté la théologie - et tout ce qui relève de l’irrationnel et de la Révélation. Or peut-elle ignorer ce qui relève de l’expérience ? Cet écart entre philosophie et théologie intéresse beaucoup le phénoménologue Jean-Luc Marion. Il vient de publier deux livres d’entretiens : "À vrai dire - Une conversation avec Jean-François Paoli" (éd. Cerf), un ouvrage accessible et lumineux pour comprendre sa pensée et son parcours. Et "Paroles données - Quarante entretiens, 1987-2017".
La faute aux francs-maçons, aux protestants, aux philosophes des Lumières... ? Pourquoi tant de théories complotistes entourent la Révolution française ? Voir basculer tout un ordre social, politique et religieux en quelques semaines a été événement si incompréhensible pour ceux qui l'ont vécu, que de nombreuses explications ont été avancées. Des théories qui avaient au moins l'avantage de rassurer, même si certaines font aujourd'hui sourire. On en parle avec Edmond Dziembowski, historien, spécialiste de l'histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, enseignant à l'université de Franche-Comté, auteur du livre "La main cachée - Une autre histoire de la Révolution française" (éd. Perrin, 2023).
La philosophie a longtemps mis de côté la théologie - et tout ce qui relève de l’irrationnel et de la Révélation. Or peut-elle ignorer ce qui relève de l’expérience ? Cet écart entre philosophie et théologie intéresse beaucoup le phénoménologue Jean-Luc Marion. Il vient de publier deux livres d’entretiens : "À vrai dire - Une conversation avec Jean-François Paoli" (éd. Cerf), un ouvrage accessible et lumineux pour comprendre sa pensée et son parcours. Et "Paroles données - Quarante entretiens, 1987-2017".
Depuis plus d'un an la guerre faire rage en Ukraine, sur un sol déjà baigné de sang durant tout le XXe siècle. Face à Poutine qui rappelle régulièrement à son peuple le souvenir de la grande guerre patriotique face au nazisme, il est tentant de se souvenir des atermoiements durant l'entre-deux-guerres. De la France face à l'Allemagne. Comment faire face à la menace ? Que nous enseigne l'histoire ? On en parle avec Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël, aux Nations unies et à Washington. Il est l'auteur de "Nous étions seuls - Une histoire diplomatique de la France, 191-1939).
Pourquoi tant de jeune gens brillants se sont laissés séduire par le fascisme ou le nazisme ? Comment et pourquoi ce culte rendu à un homme fort, à un peuple, à une race, a-t-il pu séduire à l'époque des hommes par ailleurs doués de raison ? Certes, la Shoah n'était pas encore connue, mais les délires racistes et antisémites étaient dès 1933 manifestes et explicites. Frédéric Mounier vous propose une radiographie des fascismes français, ce courant de pensée multiforme, et de ses développement contemporains, avec Christophe Bourseiller, auteur du livre "Ils l'appelaient Monsieur Hitler - L'histoire méconnue des nazis français" (éd. Perrin, 2022).
Si Napoléon Ier a profondément marqué l’histoire, son neveu Napoléon III reste encore méconnu. On lui associe l’image de "Napoléon le petit" véhiculée par Victor Hugo. Le 150e anniversaire de sa mort cette année est l’occasion pour certains historiens de se pencher sur la vie de celui qui a été le premier président de la République, et de voir dans quelle mesure il mérite d'être réhabilité. Frédéric Mounier reçoit Xavier Mauduit, historien, producteur du Cours de l’histoire et auteur de "Napoléon III" (éd. PUF).
La fraternité est une réalité qui se construit et qui doit surmonter un certain nombre d’empêchements. C’est ce qui se dégage des premières histoires familiales du livre de la Genèse : Caïn et Abel, Léa et Rachel, Joseph et ses frères... Dans ces récits bibliques, les relations fraternelles qui y sont dépeintes sans concessions. On y trouve de l’envie, de la jalousie, de la violence, mais aussi la possibilité de se parler, de se pardonner et de sortir des répétitions mortifères. Explications d'André Wénin.
Les rencontres superficielles sont le symptôme d'une société consumériste où tout va très vite. "On glisse, on ne laisse plus l'autre nous rejoindre comme on ne cherche plus à rejoindre l'autre dans ce qu'il a aussi de secret, de caché, de profond..." Or, la rencontre, c'est plus qu'un thème majeur des Évangiles : c'est "un axe" tout au long de ces récits. Auteur de "L'Évangile de la rencontre - Jésus et la Samaritaine" (éd. Artège, 2018), l'écrivain et poète Philippe Mac Leod nous aide à retrouver, à la faveur des Évangiles, le sens et la saveur des rencontres authentiques.
Avoir des états d'âme, la mort dans l'âme, trouver l'âme sœur... Cela fait des siècles que les être humains se posent la question de l'âme. Pour les chrétiens, avoir une âme c'est avoir une relation avec Dieu. Mais où se trouve l'âme dans notre corps ? Y a-t-il un lien entre l'âme, immatérielle, et notre corps ?
La solitude est souvent mal-vue, on l'associe au mal-être, à une vie triste. Pourtant les moments où l'on est seul sont nécessaires. Ils nous permettent de nous recentrer sur nous-mêmes, de faire une pause et de donner plus de place à la contemplation, et surtout à la liberté. C'est ce que défend Jacqueline Kelen dans son ouvrage "L'esprit de solitude" (éd. Albin Michel, 2005).
Les récits de la Passion reviennent chaque année dans le calendrier liturgique chrétien. Du Jeudi saint au dimanche de Pâques, nous écoutons des textes qui narrent les derniers jours de la vie du Christ. Ces textes pascals sont au cœur de ce que l'on appelle le kérygme, c'est-à-dire le noyau de la première prédication des apôtres : à savoir que Jésus est fils de Dieu et sauveur du monde. Une fois que l'on a dit cela, reste à comprendre ce que fut l'expérience concrète d'un Jésus qui souffre, qui meurt et qui donne sa vie au monde. Pour parler de la Passion et de la résurrection, Béatrice Soltner reçoit non pas un théologien mais un philosophe : Emmanuel Falque, auteur de "Triduum philosophique" (éd. Cerf, 2015).