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"Travailler plus pour gagner plus." On connaît le fameux slogan et la logique économique qui veut que plus le temps de travail est long, meilleur sera le salaire. L’évangile de ce dimanche vient balayer ces calculs et remettre en cause le droit du travail. Normal, c’est une parabole ! Et comme à chaque fois que Jésus utilise ces petites histoires allégoriques, il vient interroger nos façons de voir le monde, de penser ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, et bousculer nos certitudes... Cette fois-ci, il compare le royaume de Dieu à un vigneron qui distribue le même salaire à tous ses ouvriers, qu’ils aient travaillé une journée ou une heure. Explications de la bibliste Marie-Reine Mezzarobba.
(Mt 22, 15-21)
Un homme qui vit à crédit avec une ardoise de plusieurs millions se voit remettre sa dette par son patron. L’heureux gracié tout à sa joie aurait pu rayonner de reconnaissance en s’inspirant de l’événement. Mais voilà qu’il se transforme en débiteur intraitable pour quelques malheureuses pièces d’argent… Allégé d’une dette colossale, il va séquestrer son prochain pour infiniment moins, s’enfermant lui-même dans une colère torturante. Cette histoire, c’est Jésus qui la raconte au disciple Pierre pour lui expliquer les lois de l’absolu pardon qui fonde le royaume des cieux. Explications de Patrick Laudet, diacre permanent.
Aux frontons des écoles publiques anciennes, il est fréquent de lire encore aujourd'hui "École de filles" ou "École de garçons" : ces inscriptions nous rappellent que la mixité dans l'éducation est un phénomène récent. Si elle nous semble une évidence aujourd'hui, la mixité était impensable pendant longtemps ! Elle ne s'est généralisée qu'au XXe siècle. Et cela fait peu de temps que les historiens l'étudient. Parmi eux, Geneviève Pezeu, historienne spécialiste en sciences de l'éducation, auteure du livre "Des filles chez les garçons - L’apprentissage de la mixité" (éd. Vendémiaire, 2020).
Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Edmond Michelet, frère Éloi Leclerc sont quelques-uns des innombrables chrétiens déportés dans les camps nazis. Leur foi a été confrontée à l'horreur. Pourtant, "Dieu n'est pas mort en enfer", écrit Adrien Louandre. C'est même le titre de son livre paru aux éditions Salvator en 2020.
Cette semaine, l’Ancien Testament nous emmène sur les routes d’Ecbatane, dans l’Orient lumineux de Tobie, de l’ange Raphael, et de Sarra… Un chemin qui passe des ténèbres à la lumière, de la mort à l’amour. Madeleine Vatel reçoit Jacqueline Kelen auteure du livre, "Le temps de la bonté - Le Livre de Tobit" (éd. Cerf, 2022).
On sait tout ou presque des maladies et de la santé de Louis XIV et de sa mort.
L'historien Jean-François Solnon raconte les dernières années du Le Roi Soleil.
Comment désamorcer la mauvaise foi et réchauffer les cœurs endurcis ? Une fois encore, Jésus va user de son talent de conteur pour affronter les religieux qui tentent de le piéger. Dans l’Évangile de ce dimanche, il affirme à ses détracteurs qu’une femme de mauvaise vie qui croit sur parole est plus avancée dans le Royaume que ceux qui détiennent les clés du temple. Une parole vraie pour tenter de révéler en l’homme tout ce qui sonne creux, pour dénoncer les faux engagements et les pratiques religieuses hypocrites. Explications de Jean-François Noël, prêtre et psychanalyste.
Depuis l'Antiquité, la ville de Lyon est un pôle incontournable dans les domaines économique, politique, culturel, religieux ou social. Mais, comme le Rhône qui la traverse, son histoire n'est pas un long fleuve tranquille. Elle est faite de déclin et d'essor, de périodes paisibles et de révolutions. Elle a accueillit des rois, des princes, des papes et de riches marchands mais garde une forme de jalousie, voire de complexe vis-à-vis de Paris qui l'a supplantée comme capitale nationale. On la dit froide et fermée, pourtant, au sens propre comme au sens figuré, Lyon est une confluence, un nœud de communication entre le Nord et le Sud. Son histoire, Jean Étèvenaux la retrace dans "Les grandes heures de Lyon" (éd. Perrin, 2019). Il est l'invité de Véronique Alzieu.
(Mt 22, 34-40)
Contrairement aux réussites fulgurantes mises sous les projecteurs, il semble bien que le temps soit un allié.
Nos talents se découvrent, émergent au fil de nos vies. Nous grandissons avec, sans toujours savoir qu'ils seront nos atouts un jour ou l'autre.
C'est ce que nous livre la Bible cette semaine à travers notamment le récit de David.
Aborder la question de la place des femmes dans l'histoire de l'Église catholique est un exercice plutôt périlleux. C'est mettre en péril un ordre reçu, prévient Anne-Marie Pelletier, dans son livre "L'Église et le féminin - Revisiter l'histoire pour servir l'Évangile" (éd. Salvator, 2021). Et sans doute l'amitié entre Jésus et des femmes dans les évangiles a-t-elle quelque chose de transgressif...
Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus dénonce l’hypocrisie de ceux qui misent sur leur apparence mais dont les actes ne sont pas cohérents avec ce qu’ils disent. Explications de Jean Massonnet, prêtre du diocèse de Lyon, bibliste.
Il y a un peu plus de 100 ans, en 1920, avait lieu le congrès de Tours, qui donnait naissance au parti communiste français (PCF). Comment expliquer la forte implantation du communisme en France ? Et pourquoi ce parti, qui a été le premier parti de gauche, a connu un déclin tel qu'il se trouve aujourd'hui aux marges de la vie politique ? Pour retracer cette histoire, Véronique Alzieu reçoit l'historien Roger Martelli, co-auteur avec Jean Vigreux et Serge Wolikow du livre "Le parti rouge - Une histoire du PCF, 1920-2020" (éd. Armand Colin, 2020).