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Avec : Pierre Servent, journaliste pour TF1 et LCI, officier de réserve, ancien conseiller ministériel et porte-parole de la Défense, auteur du livre "Les sept vies d'Adrien Conus" (éd. Perrin, 2022) ; Maxime T
Jean-Noël Fabiani est chef de service à l'hôpital Georges Pompidou à Paris où il dirige le département de chirurgie cardio-vasculaire. Au micro de Frédéric Mounier il nous raconte avec passion 30 histoires insolites de la médecine. Saviez-vous que la chirurgie était née grâce à un barbier ? Que ce n'est que depuis 1850 que les chirurgiens doivent se laver les mains avant d'opérer ? On encore l'histoire d'Hippocrate ?
La faute aux francs-maçons, aux protestants, aux philosophes des Lumières... ? Pourquoi tant de théories complotistes entourent la Révolution française ? Voir basculer tout un ordre social, politique et religieux en quelques semaines a été événement si incompréhensible pour ceux qui l'ont vécu, que de nombreuses explications ont été avancées. Des théories qui avaient au moins l'avantage de rassurer, même si certaines font aujourd'hui sourire. On en parle avec Edmond Dziembowski, historien, spécialiste de l'histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, enseignant à l'université de Franche-Comté, auteur du livre "La main cachée - Une autre histoire de la Révolution française" (éd. Perrin, 2023).
Quand nous imaginons la vie éternelle, nous projetons, de l'autre côté, une vie de rêve et de délices, une retraite dorée enfin obtenue avec dessert à volonté et farniente au bord de la piscine... La vie éternelle dont nous parle Jésus nous fait sortir de nos fantasmes et interroge notre rapport au temps et à l'espace. Dans l'évangile de ce dimanche, la vie qui coule en abondance commence dès aujourd'hui. Elle nous est donnée à l'instant même, si nous nous ouvrons à la présence, qui nous est offerte gratuitement. Connaître la présence, en vivre, pour devenir soi-même présence à soi et aux autres, c'est le cœur de la vie éternelle dont nous parle saint Jean dans son évangile. Commentaires de James Woody, pasteur de l'Église protestante unie de France à Mo
Dans le livre de la Genèse, Dieu prend de la glaise du sol et modèle l’homme, puis il insuffle dans ses narines une haleine de vie pour en faire un être vivant. L’Évangile de ce dimanche est aussi un récit de création, ou plutôt de re-création. On y voit Jésus ressuscité retrouver ses disciples tétanisés par la peur. Mais il leur offre sa paix et les envoie en mission. Explications d'Agnès von Kirchbach, pasteure de l'Église protestante unie de France.
Depuis plus d'un an la guerre faire rage en Ukraine, sur un sol déjà baigné de sang durant tout le XXe siècle. Face à Poutine qui rappelle régulièrement à son peuple le souvenir de la grande guerre patriotique face au nazisme, il est tentant de se souvenir des atermoiements durant l'entre-deux-guerres. De la France face à l'Allemagne. Comment faire face à la menace ? Que nous enseigne l'histoire ? On en parle avec Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël, aux Nations unies et à Washington. Il est l'auteur de "Nous étions seuls - Une histoire diplomatique de la France, 191-1939).
Pourquoi tant de jeune gens brillants se sont laissés séduire par le fascisme ou le nazisme ? Comment et pourquoi ce culte rendu à un homme fort, à un peuple, à une race, a-t-il pu séduire à l'époque des hommes par ailleurs doués de raison ? Certes, la Shoah n'était pas encore connue, mais les délires racistes et antisémites étaient dès 1933 manifestes et explicites. Frédéric Mounier vous propose une radiographie des fascismes français, ce courant de pensée multiforme, et de ses développement contemporains, avec Christophe Bourseiller, auteur du livre "Ils l'appelaient Monsieur Hitler - L'histoire méconnue des nazis français" (éd. Perrin, 2022).
Si Napoléon Ier a profondément marqué l’histoire, son neveu Napoléon III reste encore méconnu. On lui associe l’image de "Napoléon le petit" véhiculée par Victor Hugo. Le 150e anniversaire de sa mort cette année est l’occasion pour certains historiens de se pencher sur la vie de celui qui a été le premier président de la République, et de voir dans quelle mesure il mérite d'être réhabilité. Frédéric Mounier reçoit Xavier Mauduit, historien, producteur du Cours de l’histoire et auteur de "Napoléon III" (éd. PUF).
La fraternité est une réalité qui se construit et qui doit surmonter un certain nombre d’empêchements. C’est ce qui se dégage des premières histoires familiales du livre de la Genèse : Caïn et Abel, Léa et Rachel, Joseph et ses frères... Dans ces récits bibliques, les relations fraternelles qui y sont dépeintes sans concessions. On y trouve de l’envie, de la jalousie, de la violence, mais aussi la possibilité de se parler, de se pardonner et de sortir des répétitions mortifères. Explications d'André Wénin.
Jésus est né à Bethléem, petite bourgade signifiant "la maison du pain", dans une mangeoire, nous dit l'évangéliste Luc. Ne nous étonnons donc pas de l'entendre nous inviter à le manger, dans l'évangile de ce dimanche ! Jean nous fait entendre les paroles que Jésus prononce à la synagogue de Capharnaüm devant un public déconcerté. Offrir sa chair et son sang à consommer a de quoi surprendre, scandaliser. Et pourtant, à entendre Jésus, il en va de la vie même de l'homme, de cette vie en abondance que Dieu promet à chacun d'entre nous. Commentaires de Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne.
Les rencontres superficielles sont le symptôme d'une société consumériste où tout va très vite. "On glisse, on ne laisse plus l'autre nous rejoindre comme on ne cherche plus à rejoindre l'autre dans ce qu'il a aussi de secret, de caché, de profond..." Or, la rencontre, c'est plus qu'un thème majeur des Évangiles : c'est "un axe" tout au long de ces récits. Auteur de "L'Évangile de la rencontre - Jésus et la Samaritaine" (éd. Artège, 2018), l'écrivain et poète Philippe Mac Leod nous aide à retrouver, à la faveur des Évangiles, le sens et la saveur des rencontres authentiques.
Si l'on me démontrait avec certitude que Jésus a vraiment existé, si je possédais les preuves de sa résurrection, alors je pourrais davantage croire à cette histoire incroyable que racontent les évangiles... Il n'est pas rare d'entendre ce type d'arguments chez ceux et celles qui parlent du christianisme. Les chrétiens eux-mêmes peuvent se dire que cela aurait été nettement plus facile pour eux s'ils avaient physiquement côtoyé Jésus, que les disciples avaient bien de la chance aux premières loges au matin de Pâques. Et si cette question était dans la tête des tout premiers acteurs de l'époque ? C'est en tout cas ce qui ressort de l'évangile de ce dimanche. Explications de James Woody, pasteur de l'Église protestante unie de France à Montpelllier.
Un homme qui marche, des paroles de feu qui éclairent d'un jour nouveau la tragédie d'une disparition, les gestes ordinaires d'un repas partagé... L'Évangile de ce dimanche nous invite à ouvrir tous nos sens pour accueillir la haute présence qui affleure au cœur de la réalité la plus simple. Jésus ressuscité se manifeste aux siens sans grandiloquence ni effet spectaculaire : rien de tout cela sur le chemin entre Jérusalem et Emmaüs ! L'évangéliste Luc raconte des retrouvailles qui prennent la forme d'un discret compagnonnage. Explications de la bibliste Anne Soupa.
Avoir des états d'âme, la mort dans l'âme, trouver l'âme sœur... Cela fait des siècles que les être humains se posent la question de l'âme. Pour les chrétiens, avoir une âme c'est avoir une relation avec Dieu. Mais où se trouve l'âme dans notre corps ? Y a-t-il un lien entre l'âme, immatérielle, et notre corps ?