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L’invasion de l’Ukraine il y a presque un an rappelle d’autres invasions, d’autres conquêtes. L’implication de la Pologne dans le conflit actuel comme la méfiance des États baltes vis-à-vis de la Russie ont un goût de déjà vu. Au début du XIXe siècle, en se lançant à la conquête de l’immensité Russe, Napoléon signait la fin de son Empire. 

Frédéric Mounier reçoit Charles-Éloi Vial, archiviste paléographe, docteur en histoire et conservateur à la Bibliothèque Nationale de France, auteur de : "Sauver l'Empire - 1813, la fin de l'Europe napoléonienne" (éd. Perrin, 2023), et François Malye, grand reporter au Point, historien et éditeur, auteur de "Smolensk - La cité du malheur russe, 1812-2022" (éd. Perrin, 2023).
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A mesure que l'on met tout en oeuvre pour goûter au bonheur, celui-ci semble s'éloigner. Mais cherche-t-on au bon endroit? Thomas d'Ansembourg répond à Béatrice Soltner.
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Il faut bien le reconnaître, le 24 février 2022, quand la Russie a envahi l'Ukraine, nous avons été incrédules. Nos réactions en disent long sur nos innocences, nos aveuglements, en un mot sur le déni qui caractérise notre rapport à l'histoire des guerres. Nous avions cru de bonne foi que la guerre était définitivement éradiquée du sol européen. Or, c'est une guerre de haute intensité qui fait aujourd'hui trembler à nouveau le sol de la vieille Europe. Comment comprendre l'illusion qui a été la nôtre ? Réponses de Stéphane Audoin-Rouzeau, historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale, directeur d'études à l'EHESS. Il est l'auteur, avec Hervé Mazurel, de "La Part d'ombre - Le risque oublié de la guerre" (éd. Les Belles lettres, 2023).
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Utilité, efficacité, rentabilité, ces mots règnent en maîtres, mais qu'advient-il de l'homme lorsque ces concepts s'appliquent à l'être humain? Fabrice Midal répond à Béatrice Soltner
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Bertrand Galimard Flavigny : "Histoire du drapeau, e France et d'ailleurs
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D'où vient l'identité bretonne ? Faut-il invoquer la grande Anne de Bretagne ou l'improbable Bécassine ? En 2023, on célèbre les 100 ans du drapeau breton. Mais la longue histoire de cette péninsule reste trop méconnue... Pour découvrir comment l'identité ou les identités bretonnes se sont constituées, Frédéric Mounier reçoit Joël Cornette, historien, spécialiste de l'Ancien Régime, auteur du livre "Une brève histoire de l'identité bretonne - De Himilcon à nos jours" (éd. Tallandier, 2023).
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Vous êtes-vous jamais demandé quel aurait été l’avenir du monde si Ponce Pilate avait gracié JC ? Et si Louis XVI était mort de maladie en 1788 ? Et si l’Allemagne nazie avait remporté la WWII.. ? Et si Napoléon n’avait pas été battu à Waterloo ? Et si le 17 juin 1940, le maréchal Pétain avait appelé à poursuivre la guerre ? Et si Lénine avait été assassiné en 1905 ? Et si Adolf Hitler avait réussi son examen d’entrée aux Beaux-Arts de Vienne ?..

Comment donc le cours du monde aurait-il été changé ?

Aujourd’hui, nous allons, avec notre invité, rêver d’une histoire qui ne s’est pas produite, mais qui, peut-être, aurait pu advenir..

Raphael DOAN, bonjour.

Vous êtes normalien, énarque, agrégé de lettres classiques, ens
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Grégoire Kauffmann : "L'enlèvement" (Flammarion), et Jean-Claude Raspiengeas, ancien chef du service Culture de "La Croix", et chroniqueur au "Masque et la Plume" (France Inter)
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Michel ZINK, bonjour.

Vous êtes historien médiéviste, très fin connaisseur de la littérature du Moyen-Âge, membre de l’Académie française, où vous avez été élu en 2017 au fauteuil de René Girard. Issu d’une lignée de paysans catholiques alsaciens, vous avez enseigné à la Sorbonne et au Collège de France, et..ra

Vous venez de publier « « Parler aux « simples gens », un art médiéval » Cerf

Avec vous, nous allons scruter ce petit peuple du Moyen-Âge, et découvrir comment, à cette époque, en particulier au sein de l’Eglise, on savait parler aux simples, parler des simples, ou encore faire parler les simples..

A notre époque, marquée par un fossé croissant entre les peuples et les élites, alors que des populismes apparaissent de
Disponible
David Chanteranne, historien, rédacteur en chef de "Napoléon Ier, revue du Souvenir napoléonien" : "Chronique des territoires" (Passés Composés)
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Jean-Maurice RIPERT, ancien ambassadeur à Moscou et Pékin : "Diplomatie de combats" (Perrin/ Presses de la Cité)
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Olivier Wieviorka : "Histoire totale de la Seconde guerre mondiale" (Perrin)
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Conscients de leur responsabilité dans l'éducation de l'enfant, les parents d'aujourd'hui sont particulièrement soucieux de réussir. Que se cache-t-il derrière cette volonté de perfection?
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Jean-François Sirinelli a été professeur d’histoire contemporaine à Sciences Po. Spécialiste de la Ve République et des mutations de la France contemporaine : "Le temps qui passe, la France qui change, échos du monde d'avant" (Odile Jacob)

«?Longtemps, les Français se sont couchés de bonne heure, avant que la télévision vienne s’installer dans leur vie?», écrit Jean-François Sirinelli. Son livre parle de la prolifération des images et des sons depuis les années 1950. Le constat paraît banal, mais la banalité, en histoire, «?concerne souvent les phénomènes les plus massifs?», si visibles qu’ils paraissent évidents. Le livre questionne cette évidence en nous conviant à une promenade de mémoire, qui réveillera des nostalgies.
Pourquoi certains évé
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Invité :
Bruno DUMEZIL : "L'Empire mérovingien", Vème-VIII ème siècle" (Passés Composés)


Au-delà du baptême de Clovis, du vase de Soissons, de la culotte du bon roi Dagobert, les Francs occupèrent le trône durant trois siècles, soit plus que toutes les autres dynasties, à l'exception ddes Capétiens. Pourquoi ? Comment ?
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Invités :

Philippe SENAC : "L'autre bataille de Poitiers , quand la Narbonnaise était musulmane" (A. Colin)

Daniel BALOUP : "La Reconquête, un projet politique entre Chrétienté et islam" (Armand Colin)
Disponible
Invités :
Emmanuel de Waresquiel : "Jeanne du Barry", une ambition au féminin" (Tallandier)
Mathieu Da Vinha, directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles : "Le plaisir de vivre, ou les libertés de la Mrquise de


Pour comprendre le XVIII ème siècle, il faut comprendre les femmes qui ont contribué à le modeler. En dépit de la condition qui leur était faite..
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Jérôme Cordelier : "Ces chrétiens qui ont reconstruit la France et l'Europe" (Calmann Lévy")
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"De la cruauté en politique de l’Antiquité aux Khmers rouges" Sous la direction de Stéphane Courtois (Perrin)

Du latin crudelitas qui évoque une chair sanguinolente, la cruauté renvoie au sang qui coule et à la mise à mort. Le terme exprime aussi une inclination à faire souffrir, à voir souffrir et à y prendre
du plaisir. Actes de cruauté et personnages cruels jalonnent de fait l’histoire politique. Déjà, lors de la guerre de Troie, Agamemnon n’hésita pas à offrir aux dieux sa fille Iphigénie en sacrifice humain afin qu’ils favorisent les Grecs. Depuis ce sacrifice initial, les assassinats pour raison politique se sont multipliés, à commencer par ceux des chefs dont la mort visait à modifier radicalement la donne du pouvoir : César, Henri IV, Lincoln,
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Jusqu'à quel point sommes-nous , aujourd'hui, les héritiers de la Révolution, puis de l'Empire ?

Invités:
Bart Van Loo : "Napoléon, l'ombre de la Révolution" (Flammarion)
Loris Chavanette : "Le 14 juillet de Mirabeau, la revanche du prisonnier" (Tallandier)
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invités :
Jean-Jacques BAVOUX ; "Une brève histoire de la géographie, d'Ulysse à Christophe Colomb" (Armand Colin)
Christian GRATALOUP : "Géohistoire, une autre histoire des humains sur la terre" (Les Arènes)
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Dans la seconde moitié des années 1790, la France et les Etats-Unis, deux puissances pourtant alliées, entrent ouvertement en conflit.

Bien que la guerre ne soit jamais officiellement déclarée, Français et Américains s’opposent lors de combats navals de part et d’autre de l’Atlantique et multiplient les captures de bâtiments, provoquant plusieurs milliers de morts et de blessés. Cet épisode, passé à la postérité sous le nom de Quasi-Guerre, naît de contentieux commerciaux et diplomatiques entre les deux pays. Il vient aussi, et peut-être surtout, d’un sentiment de trahison ressenti par la France quand les États-Unis semblent se rapprocher de leur ancien ennemi commun : la Grande-Bretagne.

Les historiens américains ont accordé une grande attention à
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Gérard ARAUD, ambassadeur de France, préfacier de "Ma tragique ambassade (Vatican, 27 mai-1er novembre 1940" par Wladimir d'Ormesson (Tallandier)
Philippe CHENAUX, historien, professeur d'histoire de l'Église moderne et contemporaine à l'université du Latran à Rome
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