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"Je vous dois d'être ce que je suis. Je vous dois d'avoir découvert l'Algérie qui était pourtant mon pays, mais où j'ai vécu en étranger toute ma jeunesse." Ces mots sont ceux de Mgr Pierre Claverie adressés à ses frères et amis algériens lors de son ordination épiscopale le 2 octobre 1981. Près de 15 ans plus tard, l'évêque d'Oran était assassiné avec son chauffeur Mohamed Bouchikhi, le 1er août 1996. Aujourd'hui sa vie, sa foi et son engagement nous sont proposés en modèles, à travers sa béatification le 8 décembre 2018. Le dominicain Jean-Jacques Pérennès, qui a bien connu Mgr Claverie, est l'auteur de "Pierre Claverie - Un Algérien par alliance" (éd. Cerf, 2000) aujourd'hui réédité. Il dresse le portrait d'un homme "qui aimait la vie
"Le péché en nous n'intéresse pas Dieu : ce qui l'intéresse, c'est nous." Anne Lécu est religieuse dominicaine, médecin en milieu pénitentiaire. Dans son ouvrage "Tu as couvert ma honte" (éd. Cerf, 2019), elle explore notamment la métaphore de l'habit qui revient très souvent dans la Bible. Le vêtement que l'on porte pour cacher sa honte, la tunique avec laquelle Dieu recouvre l'homme de sa miséricorde... Autant d'images qui, d'Adam et Ève au Christ, jalonnent l'Ancien et le Nouveau Testament.
Longtemps le corps a été mis de côté dans la tradition chrétienne occidentale. Pour Annick Chéreau, "le corps n'était pas vu comme une aide, un chemin qui permette d'unifier la personne dans sa relation à Dieu. Or, on ne prie pas Dieu qu'avec sa tête..." Elle a publié avec Pierre Milcent "Le corps, un chemin de prière" (éd. Tallandier, 2017). L'enjeu de la réflexion qu'elle propose, c'est avant tout de sortir de la relation binaire corps / esprit, l'un détaché de l'autre.
Qui n’a pas connu la morsure de la jalousie, cette brûlure qui peut survenir dès l’enfance ? La Bible la fait intervenir dès la création du monde, avec le meurtre d'Abel par Caïn. Pour Marie-Reine Mezzarobba, bibliste et théologienne, la Bible nous aide à reconnaître les symptômes de la jalousie. Elle est l'auteure de "Ce que dit la Bible sur la jalousie" (éd. Nouvelle cité).
Il est commun d'entendre dire que les religions sont misogynes et que les hommes s'assurent les meilleurs places que se soit à l'église, à la synagogue ou à la mosquée. Les chrétiens ne sont pas épargnés par les critiques même si l’on a vu ces 50 dernières années des femmes devenir pasteur dans le protestantisme et même quelques unes d’entre elles accéder au sacerdoce ou à l’épiscopat dans l'Église anglicane. Pourtant, quand on revient aux sources scripturaires du christianisme, les femmes ont la part belle. Elles suivent Jésus depuis le début de sa vie publique jusqu'à sa Résurrection et l'homme de Nazareth leur donne une vraie place, ce qui constituait à l’époque une petite révolution. Dans son livre "Jésus, l'homme qui préférait les femmes"
Émission diffusée en 2016
Aux frontons des écoles publiques anciennes, il est fréquent de lire encore aujourd'hui "École de filles" ou "École de garçons" : ces inscriptions nous rappellent que la mixité dans l'éducation est un phénomène récent. Si elle nous semble une évidence aujourd'hui, la mixité était impensable pendant longtemps ! Elle ne s'est généralisée qu'au XXe siècle. Et cela fait peu de temps que les historiens l'étudient. Parmi eux, Geneviève Pezeu, historienne spécialiste en sciences de l'éducation, auteure du livre "Des filles chez les garçons - L’apprentissage de la mixité" (éd. Vendémiaire, 2020).
Dans les Évangiles, plusieurs personnages manifestent leur foi à leur manière. Certains suscitent même l'admiration de Jésus. Tous sont comme des "portes d'entrées" pour comprendre ce qu'est la foi. Chaque visage représente une manière de croire, à des degrés divers et selon des formes diverses. Daniel Vigne dresse le portrait de cinq croyants qui ont rencontré Jésus, et expliquent quels sont les actes de foi qu'ils ont posés.
Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Edmond Michelet, frère Éloi Leclerc sont quelques-uns des innombrables chrétiens déportés dans les camps nazis. Leur foi a été confrontée à l'horreur. Pourtant, "Dieu n'est pas mort en enfer", écrit Adrien Louandre. C'est même le titre de son livre paru aux éditions Salvator en 2020.