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Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Michel Goya, historien, ancien colonel des troupes de marine, enseignant à l'École de guerre et à Sciences Po Paris, auteur de "Le temps des guépards - La guerre mondiale de la France, de 1961 à nos jours" (Tallandier).
Et Bernard GORCE, journaliste à "La Croix"
"Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple." (Lc 14, 27) Les paroles de l'Évangile sont parfois rudes à entendre. Elles peuvent aussi être mal interprétées... Que signifie cette parole mise dans la bouche de Jésus par l'évangéliste Luc ? Faut-il se sacrifier soi-même pour devenir chrétien ? Et si Jésus désirait au contraire faire de nous des êtres libres ? Une liberté qui passerait par un réajustement dans les relations avec ceux que nous aimons. Pour commenter l'évangile de ce dimanche (Lc 14, 25-33), Béatrice Soltner reçoit James Woody, pasteur de l'Église protestante unie de France (ÉPUdF) à Montpellier.
Sartre a dit que "l’enfer c’est les autres". La parabole évangélique que nous lisons ce dimanche nous fait comprendre le contraire ! Un homme riche, gavé, vivant dans le luxe, va finir par reconnaître que l’enfer c’est faire bombance dans le cercle fermé d’une jouissance à répétition. C'est l'avoir solitaire, sans circulation. C'est l'incapacité à reconnaître l'existence d'un autre. Pour que cette prise de conscience se fasse, il lui faudra vivre un dépouillement salutaire. Explications d'Agnès Von Kirchbach, pasteur de l'Église protestante de France (ÉPUdF).
Pour y répondre, Frédéric Mounier reçoit Marie-Hélène Baylac, historienne, auteure de "La peur du peuple - Histoire de la IIe République, 1848-1852" (éd. Perrin,
Avec ses paraboles, Jésus en arrive parfois à scandaliser ! Dans l'évangile de ce dimanche, il fait l'éloge d'un intendant habile qui noue des amitiés avec de l'argent malhonnête. Le Christ déclare : "Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête." Par cette petite histoire, ils veut faire comprendre que l'argent n'est pas un absolu et qu'une existence sans relation n'est pas une vie... Pour commenter l'évangile de Luc (16, 1-13), Béatrice Soltner reçoit Frère Dominique Collin, dominicain.
Jean-Clément MARTIN : "La révolution n'est pas terminée", et "Infographie de la Révolution française" (Passés Composés)
"Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite", dit le Christ dans l'Évangile de ce dimanche. Jésus nous invite à nous alléger de tout ce qui est inutile, à nous débarrasser du superflu. C'est là un grand thème de toute vie spirituelle, dans toutes les religions. Reste à savoir ce qui est inutile et superflu... Explications d'Anne Soupa, bibliste.
Avec : Alphée Roche-Noël, auteur de "La France contre le monarque - De l'An Mil à nos jours" (éd. Passés / Composés) et Maxime Michelet, auteur de "L'invention de la présidence de la République - L'œuvre de Louis-Napoléon Bonaparte" (éd. Passés / Composés).
Dans les Évangiles Jésus est invité à déjeuner à plusieurs reprises chez des personnes qu’il rencontre sur sa route. Ce dimanche, c’est la porte d’un notable qui s’ouvre pour le recevoir. Une invitation non dénuée d’arrière-pensées puisque l'hôte de Jésus, un pharisien, veut le mettre à l’épreuve au sujet du shabbat. Jésus profitera de ce repas pour enseigner ceux qui l’entourent sur le thème de l'humilité et de l’importance du don sans retour. Pour commenter l'évangile de Luc (chapitre 14, versets 1 à 14), Béatrice Soltner reçoit Anne Faisandier, pasteure de l'Église protestante unie de France à Marseille.
Frédéric Mounier reçoit Marie-Claire Frédéric, journaliste culinaire, auteure du blog "Ni cru ni cuit", et du livre "Le miel, une autre histoire de l'humanité" (éd. Albin Michel, 2022) ; Gilles Fumey, géograhe, spécialiste de l'alimentation et des cultures alimentaires, co-auteur de "Histoire de l'alimentation" (coll. Que sais-je ?, éd. PUF, 2021).
"Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé", dit Jésus. L’Évangile de ce dimanche nous parle de deux hommes en prière : l’un paradant, emprisonné dans sa suffisance, l’autre, se sentant indigne mais osant une parole d’appel. Un pharisien et un publicain mis en scène par Jésus qui désire, grâce à une parabole, réveiller ceux qui l’écoutent et les amener à sortir de leurs croyances. Explications de James Woddy.
Alors que la période de Carême vient de s’ouvrir pour les chrétiens, l’Évangile de ce dimanche se colore des teintes de la Résurrection. Jésus y apparaît sur la montagne, avec un visage rayonnant, éclatant de blancheur, dialoguant avec Élie et Moïse, deux des personnages les plus illustres de la Bible. Ce récit, construit par l’évangéliste Matthieu, après la résurrection du Christ est une sorte de catéchèse en images pour signifier le sens du mystère pascal. Mystère d’un passage par la mort qui mène à la vie. Explications d'Antoine de la Fayolle, dominicain.
L’évangéliste Jean a l’art de nous faire entrer dans l’intimité de Jésus à travers des rencontres qu’il met en scène loin des foules, de visage à visage. C’est le cas lorsque le religieux Nicodème vient le voir de nuit. C'est aussi le cœur du formidable dialogue qui s’ouvre avec une femme de Samarie venue puiser de l’eau à l’heure la plus brûlante du jour. On y découvre un Jésus éveilleur, capable d’aider un être épris d’absolu à reconnaître sa soif la plus profonde. Explications de Sœur Anne Lécu.
La pierre d'un tombeau roulée, un homme mort depuis quatre jours qui se relève, une vie qui reprend dans un élan de pure nouveauté : l'Évangile de ce jour porte en lui les prémices de la résurrection du Christ. Pourtant, ce n'est pas Jésus qui sort du tombeau mais Lazare, l'un de ses amis. Jean, l'évangéliste qui décrit la scène, raconte qu'à la vue du tombeau et de tous ceux qui pleuraient, Jésus, lui aussi, a fondu en larmes. L'épisode de la mort de Lazare est l'un des plus poignants de l'Évangile. Pour le commenter, Béatrice Soltner reçoit le Père Sébastien Antoni, prêtre de la congrégation des Augustins de l'Assomption.
Les rois de ce monde ont toujours eu l’art de parader pour démontrer leur force. À cheval, sur un char ou en limousine, tout vrai chef se doit de frapper les esprits en défilant devant ses sujets. Comparé à cette démonstration de prestige, le pauvre attelage qui mène Jésus a Jérusalem est dérisoire ! Il s’agit d’une ânesse qui porte celui qui bientôt sera crucifié. Lui, le seul vrai roi, entre dans la ville sainte, en toute humilité, recevant pourtant l’hommage de ceux qui l’on reconnu. Cette année, la scène est commentée par l'évangéliste Matthieu. Pour la commenter, Béatrice Soltner reçoit Mgr Michel Dubost.
Jacqueline Pascal était poétesse. Elle était aussi la sœur du célèbre philosophe et mathématicien Blaise Pascal, qu'elle a soutenu et auprès de qui elle a vécu, dans l'effacement... Mileva Einstein était physicienne et la première épouse d'Albert : ils ont travaillé ensemble sur la relativité. Mais pourquoi Mileva est-elle restée anonyme ? À travers leur destin, on se penche sur ces femmes qui ont vécu dans l'ombre de grands hommes. Frédéric Mounier reçoit l'écrivaine Christine Orban, auteure de "Soumises" (éd. Albin Michel) et Laurent Lemire, journaliste, auteur de "Mileva et Albert Einstein - Les secrets d'un couple" (éd. Tallandier, 2023).
Avec : Pierre Servent, journaliste pour TF1 et LCI, officier de réserve, ancien conseiller ministériel et porte-parole de la Défense, auteur du livre "Les sept vies d'Adrien Conus" (éd. Perrin, 2022) ; Maxime T
Jean-Noël Fabiani est chef de service à l'hôpital Georges Pompidou à Paris où il dirige le département de chirurgie cardio-vasculaire. Au micro de Frédéric Mounier il nous raconte avec passion 30 histoires insolites de la médecine. Saviez-vous que la chirurgie était née grâce à un barbier ? Que ce n'est que depuis 1850 que les chirurgiens doivent se laver les mains avant d'opérer ? On encore l'histoire d'Hippocrate ?
La philosophie a longtemps mis de côté la théologie - et tout ce qui relève de l’irrationnel et de la Révélation. Or peut-elle ignorer ce qui relève de l’expérience ? Cet écart entre philosophie et théologie intéresse beaucoup le phénoménologue Jean-Luc Marion. Il vient de publier deux livres d’entretiens : "À vrai dire - Une conversation avec Jean-François Paoli" (éd. Cerf), un ouvrage accessible et lumineux pour comprendre sa pensée et son parcours. Et "Paroles données - Quarante entretiens, 1987-2017".
La faute aux francs-maçons, aux protestants, aux philosophes des Lumières... ? Pourquoi tant de théories complotistes entourent la Révolution française ? Voir basculer tout un ordre social, politique et religieux en quelques semaines a été événement si incompréhensible pour ceux qui l'ont vécu, que de nombreuses explications ont été avancées. Des théories qui avaient au moins l'avantage de rassurer, même si certaines font aujourd'hui sourire. On en parle avec Edmond Dziembowski, historien, spécialiste de l'histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, enseignant à l'université de Franche-Comté, auteur du livre "La main cachée - Une autre histoire de la Révolution française" (éd. Perrin, 2023).
La philosophie a longtemps mis de côté la théologie - et tout ce qui relève de l’irrationnel et de la Révélation. Or peut-elle ignorer ce qui relève de l’expérience ? Cet écart entre philosophie et théologie intéresse beaucoup le phénoménologue Jean-Luc Marion. Il vient de publier deux livres d’entretiens : "À vrai dire - Une conversation avec Jean-François Paoli" (éd. Cerf), un ouvrage accessible et lumineux pour comprendre sa pensée et son parcours. Et "Paroles données - Quarante entretiens, 1987-2017".
Quand nous imaginons la vie éternelle, nous projetons, de l'autre côté, une vie de rêve et de délices, une retraite dorée enfin obtenue avec dessert à volonté et farniente au bord de la piscine... La vie éternelle dont nous parle Jésus nous fait sortir de nos fantasmes et interroge notre rapport au temps et à l'espace. Dans l'évangile de ce dimanche, la vie qui coule en abondance commence dès aujourd'hui. Elle nous est donnée à l'instant même, si nous nous ouvrons à la présence, qui nous est offerte gratuitement. Connaître la présence, en vivre, pour devenir soi-même présence à soi et aux autres, c'est le cœur de la vie éternelle dont nous parle saint Jean dans son évangile. Commentaires de James Woody, pasteur de l'Église protestante unie de France à Mo
Dans le livre de la Genèse, Dieu prend de la glaise du sol et modèle l’homme, puis il insuffle dans ses narines une haleine de vie pour en faire un être vivant. L’Évangile de ce dimanche est aussi un récit de création, ou plutôt de re-création. On y voit Jésus ressuscité retrouver ses disciples tétanisés par la peur. Mais il leur offre sa paix et les envoie en mission. Explications d'Agnès von Kirchbach, pasteure de l'Église protestante unie de France.