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Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Michel Goya, historien, ancien colonel des troupes de marine, enseignant à l'École de guerre et à Sciences Po Paris, auteur de "Le temps des guépards - La guerre mondiale de la France, de 1961 à nos jours" (Tallandier).
Et Bernard GORCE, journaliste à "La Croix"
"Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple." (Lc 14, 27) Les paroles de l'Évangile sont parfois rudes à entendre. Elles peuvent aussi être mal interprétées... Que signifie cette parole mise dans la bouche de Jésus par l'évangéliste Luc ? Faut-il se sacrifier soi-même pour devenir chrétien ? Et si Jésus désirait au contraire faire de nous des êtres libres ? Une liberté qui passerait par un réajustement dans les relations avec ceux que nous aimons. Pour commenter l'évangile de ce dimanche (Lc 14, 25-33), Béatrice Soltner reçoit James Woody, pasteur de l'Église protestante unie de France (ÉPUdF) à Montpellier.
Sartre a dit que "l’enfer c’est les autres". La parabole évangélique que nous lisons ce dimanche nous fait comprendre le contraire ! Un homme riche, gavé, vivant dans le luxe, va finir par reconnaître que l’enfer c’est faire bombance dans le cercle fermé d’une jouissance à répétition. C'est l'avoir solitaire, sans circulation. C'est l'incapacité à reconnaître l'existence d'un autre. Pour que cette prise de conscience se fasse, il lui faudra vivre un dépouillement salutaire. Explications d'Agnès Von Kirchbach, pasteur de l'Église protestante de France (ÉPUdF).
Pour y répondre, Frédéric Mounier reçoit Marie-Hélène Baylac, historienne, auteure de "La peur du peuple - Histoire de la IIe République, 1848-1852" (éd. Perrin,
Avec ses paraboles, Jésus en arrive parfois à scandaliser ! Dans l'évangile de ce dimanche, il fait l'éloge d'un intendant habile qui noue des amitiés avec de l'argent malhonnête. Le Christ déclare : "Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête." Par cette petite histoire, ils veut faire comprendre que l'argent n'est pas un absolu et qu'une existence sans relation n'est pas une vie... Pour commenter l'évangile de Luc (16, 1-13), Béatrice Soltner reçoit Frère Dominique Collin, dominicain.
Jean-Clément MARTIN : "La révolution n'est pas terminée", et "Infographie de la Révolution française" (Passés Composés)
"Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite", dit le Christ dans l'Évangile de ce dimanche. Jésus nous invite à nous alléger de tout ce qui est inutile, à nous débarrasser du superflu. C'est là un grand thème de toute vie spirituelle, dans toutes les religions. Reste à savoir ce qui est inutile et superflu... Explications d'Anne Soupa, bibliste.
Avec : Alphée Roche-Noël, auteur de "La France contre le monarque - De l'An Mil à nos jours" (éd. Passés / Composés) et Maxime Michelet, auteur de "L'invention de la présidence de la République - L'œuvre de Louis-Napoléon Bonaparte" (éd. Passés / Composés).
Dans les Évangiles Jésus est invité à déjeuner à plusieurs reprises chez des personnes qu’il rencontre sur sa route. Ce dimanche, c’est la porte d’un notable qui s’ouvre pour le recevoir. Une invitation non dénuée d’arrière-pensées puisque l'hôte de Jésus, un pharisien, veut le mettre à l’épreuve au sujet du shabbat. Jésus profitera de ce repas pour enseigner ceux qui l’entourent sur le thème de l'humilité et de l’importance du don sans retour. Pour commenter l'évangile de Luc (chapitre 14, versets 1 à 14), Béatrice Soltner reçoit Anne Faisandier, pasteure de l'Église protestante unie de France à Marseille.
Frédéric Mounier reçoit Marie-Claire Frédéric, journaliste culinaire, auteure du blog "Ni cru ni cuit", et du livre "Le miel, une autre histoire de l'humanité" (éd. Albin Michel, 2022) ; Gilles Fumey, géograhe, spécialiste de l'alimentation et des cultures alimentaires, co-auteur de "Histoire de l'alimentation" (coll. Que sais-je ?, éd. PUF, 2021).
"Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé", dit Jésus. L’Évangile de ce dimanche nous parle de deux hommes en prière : l’un paradant, emprisonné dans sa suffisance, l’autre, se sentant indigne mais osant une parole d’appel. Un pharisien et un publicain mis en scène par Jésus qui désire, grâce à une parabole, réveiller ceux qui l’écoutent et les amener à sortir de leurs croyances. Explications de James Woddy.
Alors que la période de Carême vient de s’ouvrir pour les chrétiens, l’Évangile de ce dimanche se colore des teintes de la Résurrection. Jésus y apparaît sur la montagne, avec un visage rayonnant, éclatant de blancheur, dialoguant avec Élie et Moïse, deux des personnages les plus illustres de la Bible. Ce récit, construit par l’évangéliste Matthieu, après la résurrection du Christ est une sorte de catéchèse en images pour signifier le sens du mystère pascal. Mystère d’un passage par la mort qui mène à la vie. Explications d'Antoine de la Fayolle, dominicain.
L’évangéliste Jean a l’art de nous faire entrer dans l’intimité de Jésus à travers des rencontres qu’il met en scène loin des foules, de visage à visage. C’est le cas lorsque le religieux Nicodème vient le voir de nuit. C'est aussi le cœur du formidable dialogue qui s’ouvre avec une femme de Samarie venue puiser de l’eau à l’heure la plus brûlante du jour. On y découvre un Jésus éveilleur, capable d’aider un être épris d’absolu à reconnaître sa soif la plus profonde. Explications de Sœur Anne Lécu.
La pierre d'un tombeau roulée, un homme mort depuis quatre jours qui se relève, une vie qui reprend dans un élan de pure nouveauté : l'Évangile de ce jour porte en lui les prémices de la résurrection du Christ. Pourtant, ce n'est pas Jésus qui sort du tombeau mais Lazare, l'un de ses amis. Jean, l'évangéliste qui décrit la scène, raconte qu'à la vue du tombeau et de tous ceux qui pleuraient, Jésus, lui aussi, a fondu en larmes. L'épisode de la mort de Lazare est l'un des plus poignants de l'Évangile. Pour le commenter, Béatrice Soltner reçoit le Père Sébastien Antoni, prêtre de la congrégation des Augustins de l'Assomption.
Les rois de ce monde ont toujours eu l’art de parader pour démontrer leur force. À cheval, sur un char ou en limousine, tout vrai chef se doit de frapper les esprits en défilant devant ses sujets. Comparé à cette démonstration de prestige, le pauvre attelage qui mène Jésus a Jérusalem est dérisoire ! Il s’agit d’une ânesse qui porte celui qui bientôt sera crucifié. Lui, le seul vrai roi, entre dans la ville sainte, en toute humilité, recevant pourtant l’hommage de ceux qui l’on reconnu. Cette année, la scène est commentée par l'évangéliste Matthieu. Pour la commenter, Béatrice Soltner reçoit Mgr Michel Dubost.
Jacqueline Pascal était poétesse. Elle était aussi la sœur du célèbre philosophe et mathématicien Blaise Pascal, qu'elle a soutenu et auprès de qui elle a vécu, dans l'effacement... Mileva Einstein était physicienne et la première épouse d'Albert : ils ont travaillé ensemble sur la relativité. Mais pourquoi Mileva est-elle restée anonyme ? À travers leur destin, on se penche sur ces femmes qui ont vécu dans l'ombre de grands hommes. Frédéric Mounier reçoit l'écrivaine Christine Orban, auteure de "Soumises" (éd. Albin Michel) et Laurent Lemire, journaliste, auteur de "Mileva et Albert Einstein - Les secrets d'un couple" (éd. Tallandier, 2023).
Avec : Pierre Servent, journaliste pour TF1 et LCI, officier de réserve, ancien conseiller ministériel et porte-parole de la Défense, auteur du livre "Les sept vies d'Adrien Conus" (éd. Perrin, 2022) ; Maxime T
Jean-Noël Fabiani est chef de service à l'hôpital Georges Pompidou à Paris où il dirige le département de chirurgie cardio-vasculaire. Au micro de Frédéric Mounier il nous raconte avec passion 30 histoires insolites de la médecine. Saviez-vous que la chirurgie était née grâce à un barbier ? Que ce n'est que depuis 1850 que les chirurgiens doivent se laver les mains avant d'opérer ? On encore l'histoire d'Hippocrate ?
La faute aux francs-maçons, aux protestants, aux philosophes des Lumières... ? Pourquoi tant de théories complotistes entourent la Révolution française ? Voir basculer tout un ordre social, politique et religieux en quelques semaines a été événement si incompréhensible pour ceux qui l'ont vécu, que de nombreuses explications ont été avancées. Des théories qui avaient au moins l'avantage de rassurer, même si certaines font aujourd'hui sourire. On en parle avec Edmond Dziembowski, historien, spécialiste de l'histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, enseignant à l'université de Franche-Comté, auteur du livre "La main cachée - Une autre histoire de la Révolution française" (éd. Perrin, 2023).
Quand nous imaginons la vie éternelle, nous projetons, de l'autre côté, une vie de rêve et de délices, une retraite dorée enfin obtenue avec dessert à volonté et farniente au bord de la piscine... La vie éternelle dont nous parle Jésus nous fait sortir de nos fantasmes et interroge notre rapport au temps et à l'espace. Dans l'évangile de ce dimanche, la vie qui coule en abondance commence dès aujourd'hui. Elle nous est donnée à l'instant même, si nous nous ouvrons à la présence, qui nous est offerte gratuitement. Connaître la présence, en vivre, pour devenir soi-même présence à soi et aux autres, c'est le cœur de la vie éternelle dont nous parle saint Jean dans son évangile. Commentaires de James Woody, pasteur de l'Église protestante unie de France à Mo
Dans le livre de la Genèse, Dieu prend de la glaise du sol et modèle l’homme, puis il insuffle dans ses narines une haleine de vie pour en faire un être vivant. L’Évangile de ce dimanche est aussi un récit de création, ou plutôt de re-création. On y voit Jésus ressuscité retrouver ses disciples tétanisés par la peur. Mais il leur offre sa paix et les envoie en mission. Explications d'Agnès von Kirchbach, pasteure de l'Église protestante unie de France.
Depuis plus d'un an la guerre faire rage en Ukraine, sur un sol déjà baigné de sang durant tout le XXe siècle. Face à Poutine qui rappelle régulièrement à son peuple le souvenir de la grande guerre patriotique face au nazisme, il est tentant de se souvenir des atermoiements durant l'entre-deux-guerres. De la France face à l'Allemagne. Comment faire face à la menace ? Que nous enseigne l'histoire ? On en parle avec Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël, aux Nations unies et à Washington. Il est l'auteur de "Nous étions seuls - Une histoire diplomatique de la France, 191-1939).
Pourquoi tant de jeune gens brillants se sont laissés séduire par le fascisme ou le nazisme ? Comment et pourquoi ce culte rendu à un homme fort, à un peuple, à une race, a-t-il pu séduire à l'époque des hommes par ailleurs doués de raison ? Certes, la Shoah n'était pas encore connue, mais les délires racistes et antisémites étaient dès 1933 manifestes et explicites. Frédéric Mounier vous propose une radiographie des fascismes français, ce courant de pensée multiforme, et de ses développement contemporains, avec Christophe Bourseiller, auteur du livre "Ils l'appelaient Monsieur Hitler - L'histoire méconnue des nazis français" (éd. Perrin, 2022).
Si Napoléon Ier a profondément marqué l’histoire, son neveu Napoléon III reste encore méconnu. On lui associe l’image de "Napoléon le petit" véhiculée par Victor Hugo. Le 150e anniversaire de sa mort cette année est l’occasion pour certains historiens de se pencher sur la vie de celui qui a été le premier président de la République, et de voir dans quelle mesure il mérite d'être réhabilité. Frédéric Mounier reçoit Xavier Mauduit, historien, producteur du Cours de l’histoire et auteur de "Napoléon III" (éd. PUF).
Jésus est né à Bethléem, petite bourgade signifiant "la maison du pain", dans une mangeoire, nous dit l'évangéliste Luc. Ne nous étonnons donc pas de l'entendre nous inviter à le manger, dans l'évangile de ce dimanche ! Jean nous fait entendre les paroles que Jésus prononce à la synagogue de Capharnaüm devant un public déconcerté. Offrir sa chair et son sang à consommer a de quoi surprendre, scandaliser. Et pourtant, à entendre Jésus, il en va de la vie même de l'homme, de cette vie en abondance que Dieu promet à chacun d'entre nous. Commentaires de Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne.
Si l'on me démontrait avec certitude que Jésus a vraiment existé, si je possédais les preuves de sa résurrection, alors je pourrais davantage croire à cette histoire incroyable que racontent les évangiles... Il n'est pas rare d'entendre ce type d'arguments chez ceux et celles qui parlent du christianisme. Les chrétiens eux-mêmes peuvent se dire que cela aurait été nettement plus facile pour eux s'ils avaient physiquement côtoyé Jésus, que les disciples avaient bien de la chance aux premières loges au matin de Pâques. Et si cette question était dans la tête des tout premiers acteurs de l'époque ? C'est en tout cas ce qui ressort de l'évangile de ce dimanche. Explications de James Woody, pasteur de l'Église protestante unie de France à Montpelllier.
Un homme qui marche, des paroles de feu qui éclairent d'un jour nouveau la tragédie d'une disparition, les gestes ordinaires d'un repas partagé... L'Évangile de ce dimanche nous invite à ouvrir tous nos sens pour accueillir la haute présence qui affleure au cœur de la réalité la plus simple. Jésus ressuscité se manifeste aux siens sans grandiloquence ni effet spectaculaire : rien de tout cela sur le chemin entre Jérusalem et Emmaüs ! L'évangéliste Luc raconte des retrouvailles qui prennent la forme d'un discret compagnonnage. Explications de la bibliste Anne Soupa.
"Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer..." Jésus connaissait ce fameux Psaumes. C'est peut-être ce passage hérité de ses pères qui l'a inspiré pour trouver l'image qui dit au plus juste le sens de son existence, celle du Bon Pasteur. Guider sans s'imposer, accompagner sans dominer, abreuver et prendre soin... Telle est la mission de Jésus venu en ce monde pour donner sa vie en abondance. Ce dimanche l'évangéliste Jean nous propose cette allégorie du bon berger. Commentaires de Mgr Michel Dubost.
"N'ayez pas peur !" L'Évangile de ce dimanche est scandé par des paroles d'encouragement de la part de Jésus, qui s'adresse à celles et ceux qui désirent mettre leurs pas dans les siens. Oser marcher à sa suite, c'est prendre le risque de la liberté - liberté de parole, de conscience et d'action. Et tracer cette route-là, c'est inévitablement s'exposer au refus et à l'adversité. La bonne nouvelle, c'est qu'au cœur de la possible persécution, Jésus promet une présence, celle de son père qui veille sur chacun. Commentaires du Père Sébastien Antoni, prêtre de la congrégation des Augustins de l'Assomption.
Le 24 février 2022, la Russie envahissait l’Ukraine. La guerre en Europe est réapparue brutalement. L’Ukraine est un territoire qui a connu de nombreux conflits depuis le XIe siècle et l’invasion des Mongols. Longtemps sous l’égide de l’URSS, elle a proclamé son indépendance en 1991. Pourtant elle est toujours encline à des tensions avec la Russie. Pourquoi l’Ukraine est-il un territoire si conflictuel ? Comment s’est déroulée l’indépendance ? Comment l’Ukraine survit-elle depuis la chute de l’Union soviétique ? Pourquoi la Russie s’intéresse-t-elle tant à l’Ukraine ? Frédéric Mounier reçoit Constantin Sigov et Hugues Pernet pour revenir aux racines de ce conflit ukrainien. Constantin Sigov, en duplex depuis Kiev, est professeur de philosophie à
ANNE DE BRETAGNE / ANNE DE FRANCE : L’AFFRONTEMENT"" au théâtre de la Contrescarpe. Et Ambroise Tournyol du Clos : ""Rien n'échappe à l'histoire"" (Salvator)"
Il devait effectuer ces jours-ci sa première visite d'État en France depuis son accession au trône. Charles III est le nouveau roi d'Angleterre depuis le 8 septembre 2022. Et le souverain britannique qui a le plus attendu avant de devenir roi. Il a longtemps été le fils de la reine, mais aussi l'époux de Diana, le père d'Harry et William. Au-delà de la chronique mondaine, quelle est la personnalité du souverain ? Quelles sont les racines de ses engagements en faveur de l'écologie, de l'économie sociale et dialogue entre les religions ? Va-t-il pouvoir maintenir l'unité du Royaume-Uni et du Commonwealth ? Frédéric Mounier reçoit Jean des Cars, historien, spécialiste des dynasties européennes, auteur de "Charles, Camilla et Diana - Amours et tragédies chez
Jésus qui marche sur une mer en furie, l'audace de Pierre qui le rejoint sur les eaux, la barque des disciples balayée par le vent. L'image a de quoi impressionner ! Cette scène haute en couleur a en effet inspiré nombre de peintres. L'Évangile de ce dimanche nous raconte l'un des épisodes les plus fameux de la vie de Jésus. Un passage qui peut aussi nous surprendre : alors que Jésus refuse de transformer les pierres en pain, on pourra s'étonner devant ce type de miracles où il brave les éléments, défiant ainsi les lois de la nature avec une toute-puissance qu'il refusera pourtant d'exercer lors de sa Passion. Pour en parler, Béatrice Soltner reçoit le Père François Lestang, bibliste.
À première vue, la croix du Christ est liée à la souffrance, au rejet et à la mort. Certes, pour l'évangéliste Jean, elle est avant tout signe de gloire et de résurrection. Mais ce bois de nos crucifix évoque pour nous le pire des supplices. Dans l'Évangile de ce dimanche, nous sommes invités à porter notre propre croix si nous désirons suivre Jésus et en être digne. La vie chrétienne serait-elle donc un long chemin de douleur, où nous devrions souffrir à notre tour ? Devons-nous revivre le Golgotha dans nos propres existences ? Réponses de Patrick Laudet, diacre permanent du diocèse de Lyon.
Rien de plus désagréable qu'une litanie de cris qui vous poursuit comme les guêpes d'un essaim qui vous tourne autour ! Alors qu'ils veulent avoir la paix, les disciples ne peuvent plus supporter les jérémiades d'une femme, une Cananéenne, et demandent à Jésus de chasser l'intruse. Ainsi démarre la scène d'Évangile que Matthieu nous donne à contempler ce dimanche. Un épisode crucial dans la vie de Jésus, qui lui fera comprendre, à travers la supplique d'une étrangère, la soif de toutes les nations et l'amplitude de sa mission. Commentaires de la bibliste Régine Maire.
Les célibats sont aujourd'hui multiples. Ils peuvent être définitifs, prolongés, temporaires, de parenthèse, de circonstance, prénuptial, consacré, involontaire, festif, transitoire, volontaire, laïc, religieux... La diversité des pratiques - il y a le non-mariage, la non-conjugalité, la chasteté, le non-engagement, la non-cohabitation - vient percuter les visions traditionnelle du célibat ou plutôt des célibats.
On en parle avec Dominique de Monléon Cabaret, co-auteure avec Claire Lesegretain, du livre "Célibataires, votre vie a un sens - De nouvelles perspectives en Église" (éd. Saint Paul, 2023), les historiennes Claire-Lise Gaillard et Juliette Eyméoud, co-auteures du livre "Histoire de célibats - Du Moyen Âge au XXe siècle" (éd.
Premier ministre sous François Hollande, Bernard Cazeneuve éprouve un réel intérêt pour François Mauriac (1885-1970), à qui il a consacré un livre : "Ma vie avec Mauriac" (éd. Gallimard, 2023). Comment cet homme politique du XXIe siècle, qui se proclame agnostique, se laisse-t-il rejoindre par la vie et l'œuvre de celui qui restera le grand écrivain catholique du XXe siècle ? Bernard Cazeneuve répond aux questions de Frédéric Mounier et Jean-Claude Raspiengeas, chroniqueur pour La Croix L’Hebdo et l'émission Le Masque et la plume (France inter).
L'ours russe sera-t-il mis à genoux par le renard ukrainien ? Jusqu'à quel point la guerre en Ukraine, ce territoire de rejoue-t-elle sous nos yeux des conflits aussi anciens que méconnus ? La relation entre Hitler et Staline, il y a 80 ans, n'explique-t-elle pas en partie l'attitude de Poutine aujourd'hui ?
Pour y répondre, Frédéric Mounier reçoit Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, et Michel Goya, officier des troupes de marine et historien, tous deux auteurs du livre "L'ours et le renard - Histoire immédiate de la guerre en Ukraine" (éd. Perrin, 2023), ainsi que Jean-Jacques Marie, historien spécialiste de l'Union soviétique et du communisme, auteur de "La collaboration Staline-Hitler - 10 mars 1939-22 juin 1
Un trésor caché dans un champ, une perle fine recherchée avec passion, un filet qui ramène sur la plage quantité de poissons... Dans l'Évangile de ce dimanche, Jésus continue de broder ses petites histoires dont il a le secret pour parler du royaume des Cieux. Il utilise une fois encore des images de la vie ordinaire pour évoquer une qualité d'humanité qui rend la vie joyeuse dès maintenant. Encore faut-il entendre vraiment ses paraboles qui devraient toujours déplacer et vivifier ceux qui les écoutent... Commentaires du Père Michel Quesnel, prêtre oratorien, théologien.
Alors que l'histoire fait l'objet de réécritures incessantes, que l'on parle de "déboulonner des statues", à quoi riment l'enseignement et la transmission de l'histoire ? On en parle avec Alain Péron, communicant, co-fondateur de l'agence No Com, créateur de la pièce de théâtre "Vous n’aurez pas la Bretagne !" (au théâtre de la Contrescarpe, Paris) et Ambroise Tournyol du Clos, historien, enseignant, auteur du livre "Rien n'échappe à l'histoire - Dans l'atelier des historiens" (éd. Salvator, 2023).
et Jean-Louis de la Vaissière, ancien correspondant à Berlin et Bonn pour l'AFP.
Il est des passages fondateurs dans l'Évangile, et l'épisode raconté par Matthieu ce dimanche fait partie des moments-clés de la vie d'un disciple. Alors que Jésus se trouve en territoire étranger, il se met à sonder son entourage au sujet de ce que les foules disent de lui. La rumeur et les on-dit ne l'intéressent guère : ce qu'il désire, c'est donner la possibilité à ceux qui le suivent de près de s'interroger personnellement et de se positionner. "Pour toi qui suis-je ?" Cette question à laquelle Pierre va répondre est adressée à chacun d'entre nous. Elle signe la délicatesse de Jésus, qui n'impose pas sa messianité mais qui interroge nos propres attentes. Explications de Jean-Marie Ploux, prêtre de la Mission de France et auteur de "L'Év
Lequel d'entre nous ne s'est pas laissé aller dans le feu de la discussion à des affirmations aussi péremptoires que non vérifiées ? Les artistocrates sont tous réactionnaires ; les Anglais sont excentriques, les gauchers sont maladroits ; les Gaulois étaient râleurs et bagarreurs ; les Chinois sont fourbes ; les Tziganes sont des voleurs de poules ; ce sont les riches qui gouvernent la France ; les Arabes sont tous violents... Trop souvent ces raccourcis, ces préjugés, polluent nos échanges. Mais d'où viennent-ils ? Que signifient-ils ? Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit l'historien Xavier Mauduit et Jeanne Guérout, historienne et journaliste. Ils ont tous les deux dirigé la publication de l'ouvrage "Histoire des préjugés" (éd. Les Arènes, 2023).
Avec : Pierre Servent, journaliste pour TF1 et LCI, officier de réserve, ancien conseiller ministériel et porte-parole de la Défense, auteur du livre "Les sept vies d'Adrien Conus" (éd. Perrin, 2022) ; Maxime T
Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Antoine Boulant, historien, auteur de "Robespierre - La vertu et la terreur" (éd. Perrin / Bibliothèque nationale de France), et Charles-Éloi Vial, conservateur au service des manuscrits modernes et contemporains du département des Manus
Anne de TINGUY : ""Le géant empêtré"" (Perrin)"
(Mt 21, 33-43)
Qui suis-je pour aller voir un membre de ma communauté chrétienne et lui dire qu’il a fauté ? Ne serait-il pas plus facile, et surtout plus prudent, de ne pas me mêler de ce qui ne me regarde pas ? D'ailleurs, Jésus parle bien de cette "poutre" qui m'empêche d'y voir clair (dans l'évangile de Matthieu, chapitre 7). Alors de quel droit irais-je vers mon frère avec la prétention de l'aider à rentrer dans le droit chemin ? L'évangile de ce dimanche vient nous interroger au sujet de ce que les catholiques appellent "la correction fraternelle". C'est l'évangéliste Matthieu qui fait parler Jésus sur le sujet, lui qui rédige ce texte en s'adressant aux premières communautés chrétiennes. Explications du pasteur James Woody.
Porter sa croix pour suivre Jésus, perdre sa vie pour la garder... À première vue, l'Évangile de ce dimanche n'affiche pas un programme des plus réjouissants ! Jésus est en route pour Jérusalem, où l'attend l'hostilité des puissants. Chemin faisant, il prévient ses disciples que les jours à venir seront difficiles. Comment comprendre où veut en venir cet homme ? se demandent ceux qui l'accompagnent. Le Christ peut-il souffrir et mourir à Jérusalem ? Cette question est au cœur du récit de l'évangéliste Matthieu. Explications de la théologienne Patiaré Bergeret.
"Travailler plus pour gagner plus." On connaît le fameux slogan et la logique économique qui veut que plus le temps de travail est long, meilleur sera le salaire. L’évangile de ce dimanche vient balayer ces calculs et remettre en cause le droit du travail. Normal, c’est une parabole ! Et comme à chaque fois que Jésus utilise ces petites histoires allégoriques, il vient interroger nos façons de voir le monde, de penser ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, et bousculer nos certitudes... Cette fois-ci, il compare le royaume de Dieu à un vigneron qui distribue le même salaire à tous ses ouvriers, qu’ils aient travaillé une journée ou une heure. Explications de la bibliste Marie-Reine Mezzarobba.
Frédéric Mounier reçoit Jean-Marc Le Page, historien, chercheur associé à l'université Rennes-II, spécialiste de la guerre d'Indochine, de l'histoire du renseignement et de la guerre froide en Asie. Il est l'auteur du livre "La bombe atomique, de Hiroshima à Trump" (éd. Passés Composés, 2021).
(Mt 22, 15-21)
Frédéric Mounier reçoit Jean-François Colosimo, essayiste et éditeur, auteur de "La Crucifixion de l’Uk
Un homme qui vit à crédit avec une ardoise de plusieurs millions se voit remettre sa dette par son patron. L’heureux gracié tout à sa joie aurait pu rayonner de reconnaissance en s’inspirant de l’événement. Mais voilà qu’il se transforme en débiteur intraitable pour quelques malheureuses pièces d’argent… Allégé d’une dette colossale, il va séquestrer son prochain pour infiniment moins, s’enfermant lui-même dans une colère torturante. Cette histoire, c’est Jésus qui la raconte au disciple Pierre pour lui expliquer les lois de l’absolu pardon qui fonde le royaume des cieux. Explications de Patrick Laudet, diacre permanent.